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Etude par Béatrice Weiss-Gout avocate, cabinet BWG associés et Stéphanie Travade Lannoy avocate, cabinet BWG associés
Droit de la famille N°7, Juillet 2025
En 50 ans, les avocats praticiens du divorce ont vécu une véritable révolution. Les sujets qu’ils traitent ont évolué avec la société : le divorce sanction a laissé sa place au droit au divorce, l’avocat est devenu technicien des questions financières et liquidatives, il s’est intéressé aux violences intra-familiales, mais aussi à l’enfant, placé au cœur du divorce de ses parents, le tout dans un contexte devenu international.
Face à ces changements, les avocats ont su adapter leur mission et l’ouvrir vers l’amiable et, plus récemment, vers le conseil. Ils ont su aussi créer un véritable barreau de famille, ouvert à la pluridisciplinarité.
Sujet passionnant et vaste que les différences de pratique du divorce entre les avocats de 1975 et d’aujourd’***, tant elles sont majeures ! Qu’en perçoivent les jeunes avocats ? Menthine Delattre souligne « un droit moins lisible, moins dans la tradition pure du droit civil, avec la multiplication des sources du droit et l’évolution des familles », « des tribunaux engorgés et une procédure plus complexe qui expliquent les efforts de déjudiciarisation », « dans la relation avec le client, la nécessité de le convaincre à chaque étape ». Elle se demande comment présenter sa plus-value face à la consultation juridique servie par Google ou par ChatGPT.
Clémence Amara-Bettati considère que « les évolutions de nos pratiques sont à l’image des mutations profondes de la société » ; elle pointe « le divorce par consentement mutuel sans juge », « les violences intrafamiliales », « le statut désormais central de l’enfant, avec les revendications des pères », ainsi que « les nouvelles façons de traiter les questions économiques et financières, à mesure que les femmes gagnent en indépendance ».
De fait, en 50 ans, les avocats ont vécu une révolution : liée, quant aux sujets qu’ils doivent aborder, au bouleversement de la vie des familles et aux évolutions législatives ; liée, quant à la mission qui leur est confiée, à l’évolution des besoins des époux en crise ; liée, quant aux moyens au service de leur mission, notamment aux évolutions technologiques.
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