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« Il me semble pertinent que vous suggériez à vos correspondants, organisateurs d'une Nuit du Droit, de se rapprocher des directeurs des lycées et collèges locaux à l'effet de faire participer leurs élèves à La Nuit du Droit 2024 ». Telle était la demande formulée par le Président du Conseil constitutionnel dans ma lettre de mission du 19 janvier 2024. De fait, quelle voie plus efficace que celle de faire œuvre commune avec ceux qui enseignent et appliquent la règle de droit pour permettre à des adolescents de découvrir les normes qui structurent l'organisation du corps social du haut en bas de l'édifice institutionnel ? Grâce à la préparation vécue ensemble de ces Nuits du Droit 2024, un contact direct et des moments partagés avec les professionnels du droit, sans intermédiation subjective, auront aidé des jeunes hommes et des jeunes femmes à comprendre le poids des conditionnements qui, insidieusement, les influencent. « Le formatage des discours et des consciences est partout » relevait William Marx en 2020 à l'occasion de sa leçon inaugurale au Collège de France.
Gageons que les élèves de la cinquantaine de lycées et collèges, qui partout en France et dans les TOM ont ainsi été invités à participer à cet événement auront découvert le gouffre qui sépare des vérités assénées sur des sujets mal maîtrisés, de la réalité traversée par des femmes, des hommes ou des collectivités, confrontés à la règle de droit, appliquée par ceux-là même dont c'est le métier. Ces jeunes esprits, riches d'une curiosité insatiable, mais encore malléables, auront saisi les déterminismes qui hantent la vie des justiciables au cœur des pièces et procès-verbaux bien ordonnés dans un épais dossier qui porte leur nom, alors que bien souvent les faits disséqués-là ne sont que chaos intérieur.
Ils n'auront pas été enfermés dans leur classe d'âge et rien ne leur aura été épargné du jour cru jeté par le droit et son application sur des situations concrètes, lesquelles sont tout simplement les obstacles que la condition humaine dresse sur nos routes. Ils auront découvert la réalité de tout un monde qu'ils croyaient connaître grâce à TikTok et compris que le droit révèle son intérêt pour autant qu'on aille le chercher à des sources crédibles. Un monde qui leur parle d'eux - harcèlement scolaire, toxicomanie, réseaux sociaux - leur aura été divulgué sous une facette insoupçonnée.
Sans doute, pour certains de ces lycéens et collégiens, cette Nuit du Droit dont ils auront été les acteurs, déclenchera-t-elle en eux le goût du droit et du juste, le sens de l'ordonnancement des choses. Peut-être même sera-t-elle à l'origine de quelques vocations. En tout cas, grâce au compagnonnage d'ainés qui leur ont accordé une attention soutenue et bienveillante en partageant avec eux les joies et les difficultés de leurs missions, garderont-ils le souvenir heureux de l'exigence d'un travail sérieux qui ne se satisfait pas d'une approche superficielle.
Chez celles et ceux qui les auront accueillis, restera l'empreinte laissée par le plaisir que donne la confiance intime de l'œuvre utile accomplie, la transmission d'une expérience qui aidera ces jeunes adultes à aborder, avec un plus haut niveau de conscience, les aventures humaines qu'ils auront à traverser : leur vie personnelle et leur vie au sein de la société dans laquelle ils sont nés ou ont grandi.
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