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#ChatGPT est à la #Une du #JCPG ! À lire dans le dossier « Boite noire contre Lumières », l’#édito de Gaspard Koenig et « ChatGpt, un pas de plus vers le droit augmenté », une #enquête de Delphine Iweins.
Et à découvrir dans le numéro « Chat-GPT et la problématique du droit d’auteur », par Michel Vivant, »ChatGPT et le marché du droit », par Bruno Deffains, et « ChatGPT, une intelligence artificielle au service de la cybercriminalité ? », par Sahand Saber.
ChatGPT est probablement le premier robot à passer le test de Turing, ses réponses étant souvent difficiles à distinguer de celles que donnerait un être humain. Ont alors immédiatement émergé nos deux phobies habituelles, aussi vieilles que la technologie. D’abord, la peur d’une IA dite « forte », accédant à la conscience. Or, il faut rappeler l’expérience de pensée du philosophe John Searle : on peut apprendre à un robot à faire semblant de parler chinois en l’éduquant à réagir à des stimuli (à tel idéogramme, on répond tel autre, etc). Il ne parlera pas pour autant chinois. Autrement dit, il sera incapable de donner du sens à ses paroles. De même pour les textes de ChatGPT, simples imitations de la pensée humaine. Ensuite, la ritournelle de la fin du travail. Or, ChatGPT comme toutes les IA s’entraîne sur une masse considérable de production intellectuelle proprement humaine.
Sans ces milliards de data conçues ou authentifiées par des êtres en chair et en os exerçant un raisonnement de causalité, pas de matière première pour les corrélations de la machine ! Le problème est donc moins celui de la fin du travail que celui de sa juste rémunération : comment faire payer à ChatGPT nos droits d’auteur ? Derrière ces épouvantails, ce qui est véritablement en jeu, c’est notre conception libérale de l’humanité et de la science. Du côté de l’utilisateur, ChatGPT renforce la tentation, bien identifiée par Yuval Harari, de déléguer notre libre-arbitre à la machine. Nous pouvions déjà nous reposer sur l’IA pour trouver notre direction dans la rue voire notre partenaire amoureux. Allons-nous maintenant lui abandonner ce que nous avons de plus intime : notre pensée ?
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